Le style de l’écriture est-il une nécessité ?

La plupart des gens ne lisent pas, mais ils regardent les vidéos. Ils sont plus à l’aise avec les images et les vidéos, car cela leur permet de voir les choses pratiques et concrètes. Ainsi, pour vous assurer que vous soyez efficace dans votre marketing écrit, il est important de mettre en évidence ce que vous allez dire et ce que vous allez faire, car les gens ont besoin d’un point de repère concret.

différents styles de plumes

Les styles de plumes

L’écriture est quelque chose de personnel. En effet, les gens ont des styles d’écriture qui leur sont propres. Il est donc nécessaire d’avoir un style d’écriture agréable à lire. Pour commencer, il faut se concentrer sur la grammaire, la ponctuation et la mise en page. Pour une meilleure lisibilité du texte, il faut respecter la règle de l’alignement de la mise en page et éviter les espaces entre les paragraphes.

Au fil du temps, votre style d’écriture va s’améliorer et deviendra de plus en plus facile à lire. Écrire des articles et des publications vous donne l’occasion d’améliorer votre style d’écriture. Lorsque vous écrivez, essayez de toujours garder les lecteurs principaux à l’esprit. Assurez-vous que le texte est facile à comprendre et compréhensible. Évitez les phrases trop longues et les termes que peu de gens utilisent. La clé est de se faire comprendre facilement et surtout rapidement !

QUEL EST MON STYLE D’ECRITURE ?

Voilà une question que beaucoup se posent .

Mais d’abord, c’est quoi un style ?

Avant de parler de style d’écriture, parlons d’écriture tout court !

La base !

Et la base, c’est quoi au juste ?

Eh bien, c’est écrire en français correct, d’une part et connaître les règles minimum d’autre part.

Cela consiste à :

  • connaître l’orthographe des mots
  • appliquer les règles de la syntaxe
  • placer un minimum de ponctuation
  • conjuguer aux temps les plus courants (présent, passé simple, passé composé, imparfait, futur)

Voilà déjà un paquet de notions à maîtriser qui permettra d’écrire un texte correct. Bien sûr, il existe des aides pour pallier ce genre de problème comme :

  • des dictionnaires
  • des Bescherelle
  • des traités de ponctuation
  • des correcteurs professionnels

Par contre, je déconseille comme seule ressource, les dictionnaires et correcteurs intégrés aux logiciels d’écriture tels qu’Antidote®, Scribens®… En effet, ils sont utiles pour dégrossir un texte, mais ne sont pas pertinents eue égard aux tournures, aux phrases complexes que l’on peut écrire. Beaucoup ne repèrent pas les subtilités de la langue française et appliquent des règles toutes faites. Parfois, une simple inversion du sujet/verbe peut embrouiller le correcteur. De ce fait, le style employé par l’auteur.e risque également d’être méconnu et considéré comme des fautes.

ressources

Bon, une fois le texte à peu près correct (plusieurs relectures seront toutefois nécessaires pour traquer les dernières fautes et coquilles), nous pouvons songer au style.

Qu’est-ce qui fait la différence entre Victor Hugo, Stephen King, Maupassant, Catherine Pampol ?

Vous pensez de suite aux histoires totalement différentes et vous aurez raison.

Mais ce n’est pas tout.

D’accord, ils écrivent à des périodes différentes et sur des sujets différents. Certes. Mais avez-vous accroché à ces auteurs ? Et pourquoi ?

Grande question ! Avez-vous accroché à l’histoire avant tout ? Les personnages vous ont-ils marqué ?

Le plagiaire a un mérite : il conserve.

Benjamin Disraeli

Ok, c’est probable, mais ce n’est pas tout. La lecture était-elle fluide ou avez-vous buter sur certains mots ? Aviez-vous besoin d’un dictionnaire pour comprendre l’histoire ? Probablement que non, sinon certains d’entre vous aurez abandonné la lecture au bout de quelques pages, à moins que vous ne soyez comme moi, accro aux nouveaux mots ! Du style à les noter sur un petit carnet pour pouvoir les réutiliser (bon d’accord, cela fait un peu psychopathe littéraire, mais j’assume !).

Mais que signifie une lecture fluide ?

Comme pour la base de l’écriture, je dirais qu’il s’agit en quelques sortes de prérequis.

Par-là, j’entends également supprimer tout ce qui alourdit le texte comme :

  • « Je décide de… »
  • « Je vois que… »
  • « Je dis que… »
  • « Cela… »
  • « Je crois que… »
  • « … bien que… » et de manière générale, les « qui », « que » à tout bout de champ ; ainsi que la ponctuation exagérée comme les « !!! », « … ».

Les phrases trop longues également qui finissent par perdre le lecteur. Ou bien encore, les descriptions à rallonge ou celles qui se répètent de façon identique.

Ce qui compte dans un roman, c’est aussi la variété ! Il n’y a qu’à relire du Hugo ou du Maupassant pour se rendre compte que les descriptions qui truffent le roman, ne sont jamais les mêmes.

Maupassant
Guy de Maupassant

Voilà un autre secret d’une bonne lecture. Sachez varier votre vocabulaire ! Et nous revenons au petit carnet de tout à l’heure. Vous n’êtes toujours pas obligé, bien entendu. Par contre, vous pouvez trouver des synonymes aux mots standards. La langue française est si riche ! Que pensez-vous de remplacer le verbe « dire » par « affirmer, avertir, bavarder, communiquer, conter, crier, annoncer, balancer, confier… ». Bref, vous aurez compris. J’ai trouvé sur le site Synonymo.fr plus de 150 verbes !

Alors, ne venez pas dire que vous n’en connaissez pas !

En dehors de ces conseils assez simples, nous pouvons rentrer dans le vif du sujet, enfin !

Qu’est-ce que le style alors ?

C’est la façon de transmettre au lecteur des émotions, de le plonger dans l’action et de lui montrer la pensée de l’auteur.e. C’est en quelque sorte la signature de l’auteur.e. Elle s’exprimera donc par des moyens, des astuces d’écriture. Cela passera par les registres de langue (familier, soutenu, courant), les figures de style comme du plus simple et courant (si, si, vous aussi vous en utilisez même sans le savoir) au plus recherché et alambiqué parfois.

Allez, c’est parti :

  • les synecdoques : figure qui consiste à prendre la partie pour le tout. Exemple : boire un verre, porter une fourrure.
  • les antonomases : qualificatif utilisant un nom propre. Exemple : le frigidaire (c’est une marque, et oui ! le vrai nom c’est réfrigérateur)
  • les oxymores : assemblage de mots à priori contradictoires. Exemple : un silence assourdissant.
  • les hyperboles : procédé rhétorique consistant à exagérer pour mieux frapper l’esprit. Exemple : « Vers mon cœur, tout mon sang se retire. » Racine.
  • les anaphores qui fonctionnent avec la répétition. Exemple :

Refusez d’obéir
Refusez de la faire
N’allez pas à la guerre
Refusez de partir Boris Vian

Il y en a encore beaucoup d’autres, mais le but de ce post n’est pas de dérouler un cours de français. Je veux simplement exprimer ici, le fait que bons nombres d’auteur.es pensent avoir un style pauvre ou inexistant. Ce n’est pourtant pas le cas, car je suis sûre que vous avez déjà au moins utilisé un des précédents exemples.

Ce qui compte réellement, c’est que le lecteur.rice passe un bon moment en votre compagnie, qu’il apprécie votre histoire et qu’il ait envie de lire plusieurs de vos ouvrages.

Et j’ai une bonne nouvelle pour vous : c’est possible !

Si vous deviez retenir qu’une seule chose dans ce post sur le style, c’est que chacun a le sien. Même si vous ne sortez pas de belles phrases à la Zola ou Camus, vous aurez votre propre style.

De mes nombreuses lectures d’auteur.es inconnu.es ou juste auto-publié.es ou publié.es dans des maisons d’éditions, je retiendrais que beaucoup ont su mettre en avant au-delà de leur histoire, une façon d’écrire particulière. Des phrases courtes, simples ou des expressions particulières, un humour décapant.

Alors, n’abandonnez pas vos rêves. Persévérez.

Et un dernier conseil : lisez des auteurs différents. Changez de genre de lecture. À force de lire des tournures inconnues, des expressions différentes de vos habitudes, votre cerveau fera le job et sera inspiré de manière incroyable !

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